Les Bagouz’ à Manon s’engagent face aux cancers pédiatriques !

« Parce que le cancer touche aussi les enfants… »

Tel est le slogan de l’association Les Bagouz’ à Manon, créée en 2005, par Anne, la maman de Manon, décédée en 2004 des suites d’un cancer. Un neuroblastome diagnostiqué alors que Manon n’avait que 4 ans. Quatre ans de lutte contre une maladie qui est devenue la deuxième cause de mortalité chez les enfants et les adolescents jusqu’à 15 ans. Rappelons qu’aujourd’hui, environ 2 550 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année : 1 750 chez les enfants et 800 chez les adolescents.

 

D’une passion est né un nom : Les Bagouz à Manon

Manon avait une passion pour les perles et adorait fabriquer des bijoux. Colliers, bracelet ou bagues, son rêve de petite fille était d’avoir un stand devant la bijouterie de ses grands-parents. De cette passion, Anne en a fait la force et le nom de son association : Les Bagouz’ à Manon, « bagouz » en référence aux bagues que Manon créait. Après le décès de sa fille, Anne a pris le relai et a recommencé à confectionner des bijoux.

Mais cette fois, ce n’est pas uniquement dans le magasin de ses parents que ses créations sont exposées. Anne a su développer un large partenariat et peut compter sur ses parrains (et pas des moindres) pour que l’association puisse récolter un maximum de dons.

L’argent est ensuite redistribué pour financer des programmes de recherche identifiés par la SFCE, la Société française des cancers de l’enfant et de l’adolescent. Citons ceux de l’Institut Curie, spécialisé dans la prise en charge et la recherche sur les cancers de l’enfant, de l’adolescent et du jeune adulte, l’Institut Curie soigne plus de 300 nouveaux cas chaque année. Et ceux de l’Institut Gustave Roussy, qui est le premier centre européen de lutte contre le cancer. Et pour pouvoir soigner tous ces enfants, la recherche a cruellement besoin d’être soutenue.

 

Nanou, une force de la nature

Anne, plus communément appelée Nanou, je l’ai rencontrée la première fois en 2010, lors de la Course des Héros, un autre événement caritatif et qui a lieu chaque année au domaine de Saint-Cloud. Entre deux foulées, elle me raconte son histoire. Le cancer de Manon, les traitements, l’espoir, l’attente puis la douleur. Malgré cette terrible épreuve, Anne s’est relevée, s’est engagée à fond dans son association, pour qu’un jour, plus aucun enfant ne meure d’un cancer.

Nanou, c’est le sourire, la pêche, la patate, un rire communicatif et une force de vie et de vaincre incroyable. Je suis admirative de sa force. Et c’est toujours un plaisir de la revoir, même si cela n’a lieu qu’une fois par an (et pour une bonne cause).

 

La Course des Lumières

Course des Lumières

Course des Lumières à Paris le 25 novembre 2017

En 2013, l’Institut Curie a organisé la première marche des Lumières. Une marche solidaire de 4 km à Paris et à Lyon, pour dire non au cancer. En 2016, la marche des Lumières devient la Course des Lumières avec un parcours supplémentaire de 10 km. Le samedi 25 novembre dernier a eu lieu cette 4e édition et Nanou était présente, bien entendu, arborant fièrement le bonnet vert emblématique des Bagouz’ à Manon.

Nous avions déjà fait la marche l’année précédente et on s’était dit qu’on ferait ensemble les 10 km cette année. Mais un 10 km ça se prépare un peu, ce que Nanou a fait, mais pas moi (oui, vous pouvez me siffler 😉 ). Mais qu’importe. L’objectif étant d’être là et d’avancer ensemble dans cette lutte contre ce putain de cancer. C’est avec des membres de l’association, Momo la présidente officielle, et les bénévoles Isa, Annie et son mari, Jeannine et son mari que nous sommes partis dans cette marche nocturne, avec 1500 autres marcheurs, éclairés par nos bâtons multicolores.

 

Go, go, go !

Nanou, elle, s’est élancée, seule, sur les 10 km. Seule ? Oui, notre chère Nanou n’a pas attendu le départ différé des coureurs pour attaquer les 10 km. Pour être sûre d’être là pour la remise des prix (continuez la lecture pour savoir pourquoi), elle est partie en même temps que nous. Imaginez la tête des coureurs qui venaient juste de partir et qui l’ont croisée alors qu’elle terminait ses derniers mètres. Bref, 1 h 22 pour faire les 10 km. Chapeau bas madame.

Et cerise sur le gâteau, avec la collaboration de Laurence Jarret, maman de Nina, disparue en décembre 2016, leur groupe de collecte est celui qui a récolté le plus d’argent : 3225 €. D’où une présence indispensable et à l’heure sur le podium pour la remise des prix !

 

Et si moi aussi je veux aider ?

Il n’y a rien de plus simple, vous pouvez faire un don sur les sites :

N.B. Lorsque vous faites un don à une association caritative, 66 % du montant est défiscalisé. Alors, pourquoi se priver ?

PS : Nanou, l’année prochaine, cette fois, promis, les 10, je les fais avec toi !

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