h aspiré et h muet : quand faire l’élision ?

h aspiré et h muet ou quand faire l’élision

« L’hausse de niveau s’applique de deux façons »

Vous avez le sourcil gauche qui tressaute ? Tel a été mon cas lorsque je suis tombée sur cette phrase dans l’une de mes corrections. Le mot hausse s’élide-t-il vraiment ?

💡 Explication 💡

Afin de savoir s’il y a élision ou pas, il faut tout d’abord distinguer les deux types de h, à savoir le h aspiré et le h muet.

➡️ On parle de h aspiré quand il a une influence sur la prononciation. On peut voir son fonctionnement comme une consonne : il empêche l’élision et la liaison.
Exemples : la hauteur – les hauteurs (et non les z’hauteurs) / le haricot – les haricots (et non les z’haricots)
En comparaison : le dessin – les dessins (et non les z’dessins 🙃)

➡️ On parle de h muet quand il n’a pas d’influence sur la prononciation. On peut voir son fonctionnement comme une voyelle : l’élision et la liaison se font.
Exemples : l’homme – les hommes (les z’hommes) / l’histoire – les histoires (les z’histoires)
En comparaison : l’avion – les avions (les z’avions)

Pour notre mot hausse, il s’agit d’un h aspiré. Il n’y a donc pas d’élision.
Il faut donc écrire : « La hausse de niveau s’applique de deux façons »

💡Petite astuce assez sympatoche : dans le Larousse en ligne (l’un de mes ouvrages pour m’aider dans mes missions), les mots qui commencent par un h aspiré sont précédés d’un astérisque. Très pratique quand on a un doute !

Une question ? Une demande de devis ?

Me contacter