Formation et certifications

Ma formation de correction et de relecture à l’ÉMI en 2021

Lorsque j’ai pris la décision de m’orienter vers le métier de correctrice, il était évident que je devais me former. Je ne me voyais pas débarquer dans cette nouvelle activité professionnelle sans avoir les armes et les bagages pour exercer correctement ce métier. Comme je le répète régulièrement, il ne suffit pas d’être bon en français pour devenir correcteur. La correction ne se limite pas à l’orthographe, la grammaire et la conjugaison ! Elle englobe aussi des points très importants tels que la ponctuation, la syntaxe, la typographie, la vérification des informations, la détection des répétitions et pléonasmes et la suppression des barbarismes. Reformuler fait aussi partie de ce métier passionnant : un petit coup de pouce donné aux auteurs pour alléger certaines phrases.

Détecter toutes les coquilles liées à ces différents points ne coule pas de source ! Une formation de correction est indispensable pour apprendre à repérer certaines erreurs, je parle de celles en dehors des fautes d’orthographe, de grammaire, etc. Après avoir effectué quelques recherches, j’ai choisi de suivre l’alter formation en présentiel de l’École des métiers de l’information : Les fondamentaux de la correction-révision.

De janvier à juin 2021, je suis redevenue étudiante 3 jours par mois. Voici les points abordés :

◆ appréhension du métier de correcteur

◆ pratique de la correction typographique

◆ remise à niveau en grammaire

◆ pratique de la correction dans différents contextes de production

◆ apprentissage des bases du logiciel InDesign

◆ entraînement à la correction de tout type de textes dans différents contextes

Outre les exercices pratiques, nous avons beaucoup débattu avec les formateurs et les autres apprenants ! Pourquoi une capitale là et pas ici ? Pourquoi les ouvrages de référence sont-ils parfois contradictoires ? Sommes-nous autorisés à trancher ?, etc.

Au bout des 6 mois de cette formation de correction, j’ai obtenu une certification de compétences en relecture-correction. Youpi ! Je me sentais désormais légitime de devenir correctrice !

L’obtention du certificat Voltaire en 2020

Avant de me lancer dans la formation de l’ÉMI, j’ai voulu vérifier mes capacités à devenir correctrice. Je voulais être certaine que j’avais suffisamment de bases pour me lancer dans ce projet (allô, le syndrome de l’imposteur ?). Je me suis donc inscrite au certificat Voltaire en septembre 2020 et pendant plusieurs semaines, j’ai potassé des dizaines et des dizaines de règles de français. Je me suis entraînée encore et encore pour espérer atteindre les fameux 900 points, ceux qui désignent le candidat en tant qu’« expert de l’orthographe ».

En octobre 2020, me voilà dans une salle d’examen avec une vingtaine d’autres personnes. Pendant 3 heures, je lis et relis les phrases, je réfléchis, je coche, je regarde l’heure. Puis au gong, je rends ma feuille. Les dés sont jetés. Je repars avec quelques doutes et le fichu syndrome de l’imposteur resurgit….

Quelques jours plus tard, le verdict tombe : j’obtiens 925 points, donc le niveau expert ! Je suis bien sûr très contente de moi, même si j’espérais, intérieurement, un résultat plus élevé.

Ce score me conforte donc dans mon projet : à moi la formation de correction !

Le certificat étant valable 4 ans, je devrais donc le repasser en fin d’année 2024. Mon objectif : dépasser ce score, bien entendu !

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